Premier album solo – Au fond d’une heure oubliée – 2012
Douze chansons aux mélodies accrocheuses, aux textes ciselés et aux arrangements subtils.
Si quelques chansons de Jules racontent de courtes histoires, une rencontre (rue du matin), ou le dernier jour de la vie de monsieur Victor, la plupart décrivent avec poésie, détachement et ironie, des instants, des émotions ou des sensations qui nous touchent : un souvenir sensible (rouge mégot), le fantasme d’une autre vie (les mêmes trains), le temps qui file (abris bus), l’insatisfaction ordinaire (ailleurs), la difficulté de l’échange (j’avais pas compris), le plaisir de l’évasion (au fond d’une heure oubliée)… Des guitares acoustiques et un chant à la douceur trompeuse, des programmations électros et un banjo claudiquant, des samples de sons du quotidien et des arpèges folks, des basses seventies et une batterie acérée, des claviers oldies et des guitares électriques. L’ensemble se marie avec élégance pour former des morceaux penchant tantôt vers le folk tantôt vers la pop avec des colorations reggae, électro ou rock. Un album intimiste où s’entrelacent la joie et la mélancolie, où l’optimisme affleure toujours. De la chanson moderne, inventive, poétique, sincère et dynamique.